Nicolas Maalouly
Visible à l'atelier !
Mon amie la rose
100X100 cm
Collage sur châssis traditionnel, papier affiche, colle, encre fluidine, vernis
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- Informations sur l'oeuvre
- Nicolas Maalouly par lui-même
- Le parcours de Nicolas Maalouly
- A propos de Nicolas Maalouly
Poids | 4 |
Largeur | 100 |
Hauteur | 100 |
Certificat d'authenticité | oui (le certificat sera fourni dans la livraison) |
" Ma formation d'architecte doit y être pour quelque chose: il y a dans ma production un sens obsessionnel, de la grille et des proportions relatives au nombre d'or ; il y a surtout la volonté de conter l’infinie diversité du monde à partir d une forme toujours volontairement identique, il n'y a donc ni début ni fin, il n'y a qu'un seul et même tableau, qui est différent à chaque fois et qui est à redéfinir la fois suivante. Chaque toile est une fenêtre ouverte sur une autre toile, de façon répétitive et infinie. Je travaille donc la répétition, du motif rectangulaire comme on peut le remarquer de suite quand on regarde mes toiles mais je travaille à l origine la répétition d un geste et de son empreinte.
Dans ma recherche, je détourne des matériaux, en particulier le papier, à des fins esthétiques, poétiques et ludiques; je travaille sur la matière, le pli, la trace, la déchirure. L'usure et les marques déposées par le temps sont au centre de mon propos pour parler de fragilité et raconter l histoire d une reconstruction perpétuelle.
Avec la volonté de créer avec ce qui existe déja, il y a au départ de ce monde abstrait des affiches, des dessins, des cartes que je découpe. Une fois mes module de base obtenu, je les combine de manière fortuite ainsi à travers ce que j appelle le "hasard contrôlé" mon travaille raconte le temps, le temps passé à recomposer des morceaux, des miettes et des bribes d informations, pour former systématiquement une unité, un tout. A travers cette mosaïque de mots; lettres et signes notre oeil réussi à lire puis à retrouver un sens. C’est donc un travail sur l effacement de l'information sur l oubli ou plus exactement ce qui résiste et persiste dans notre esprit; en définitive sur ce qui reste de nous...
Pour résumer mon travail je raconte souvent avec humour que je dessine des carrés; en réalité j’ai trouvé dans le vocabulaire de la géométrie et de la construction une expression libre et aléatoire.
L’exemple le plus frappant en est toute la série "des empreintes": une matrice en papier préparé à chaque fois et pour chaque toile avec les proportions exactes sert de tampon unique: dans cette expression organique et fluide on peu lire le long travail de préparation, de pliage et les accidents du papier; la peinture se mélange directement sur la toile et laisse apparaître un instantanée.
Pour moi la complexité pour un artiste réside dans le fait qu’il joue un "jeu" dont il à lui même établi la règle du jeu, il faut donc beaucoup de rigueur pour la respecter. "
Nicolas Maalouly, plasticien
Né en 1973 à Beyrouth (Liban) – vit et travaille à Paris
Diplômé de l’Ecole d’Architecture Paris La Villette en 200
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2016 Fusion // Galerie Oberkamfpt // Paris
Arteo // Paris
2015 La métamorphose de la mémoire // Galerie Think and More // Paris
GMAC // Paris
La lumière // Galerie L’Engrenage // Paris
2014 Salon d’art contemporain de Saint-Sulpice // Paris
Salon d’art contemporain de Levallois // Levallois
2013 Galerie Dollita // Quiberon
2012 Galerie Atelier du génie // Paris
2011 GMAC // Paris
Atelier Vitrine // Paris
Chez Lili et Monelle // Paris
2010 Galerie SEMAEST [Viaduc des Arts] // Paris
Galerie Dollita // Quiberon
Centre d’art contemporain // Vern Sur Seiche
2008 Galerie Onirik // Paris
2007 Flânerie de Belleville [Journée Atelier Ouvert] // Paris
Viaduc des arts // Paris
2006 Galerie la Seine des Arts // Paris
2005 Espace 54 // Paris
2004 Galerie Job’art // Paris
Expo Lab // Rennes Dossier de candidature - Nicolas Maalouly
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2017 Un nuage passe… - galerie A l'Ecu de France - Centre d'art de Viroflay // Viroflay
2016 Vitrine de Noël // L’Atelier // Paris
Yia Art Fair Carreau du temple sur le stand de la galerie ArtMenParis // Paris
Lil’art // Les Lilas
2015 Colorama // Centre culturel du Silo // Château Thierry
Vitrine de Noël // L’Atelier // Paris
Métamorphose // Larocafé // Romainville
2014 Marché d’Art de Saint-Sulpice // Paris
Galerie des Dominicains // Nice
2013 Galerie Valérie Altounian // Nice
Centre culturel d’art contemporain // Touzac
Co Auteur d’Art // L’Hay-Les-Roses
Galerie Arcima // Paris
Galerie ArtMenParis // Paris
Chemin des Créateurs du XI° // Paris
2012 Journée Eco Vintage et Up Cycling // Paris
Galerie D’une terre à l’autre // Paris
2011 Chemin des Créateurs du XI° // Paris
Galerie Arcima // Paris
Galerie Terre d’Alligre // Paris
2010 Chemin des Créateurs du XI° // Paris
"Art du morcellement élevé au niveau de la poésie urbaine, cet art explose dans des couleurs tantôt franches tantôt apaisées par l’érosion du temps. A partir d’un module basé sur le nombre d’or, Nicolas Maalouly, d’origine libanaise, découpe des affiches et les organise dans une composition inédite.
Pris dans leur matérialité, les images et les mots de la société sont démembrés, éparpillés dans une nouvelle configuration pour relancer le réseau de significations. Des lettres s’échappent et semblent prêtes à s’assembler pour former un nouveau discours que chacun peut formuler à sa convenance en déplaçant les modules de certaines œuvres. De la répétition naît la différence dans un lien qui se joue entre Eros et Thanatos, pour produire du discontinu, une plasticité prise dans l’instant fragile de l’apparition. Des cartes sont soumises au même procédé de coupures et d’assemblages afin de créer une géographie imaginaire, propre à fonder une ville à venir et favoriser l’errance sans entrave, dans le plaisir de la rencontre.
Cette œuvre formule un dépassement de la grille, de la contrainte, voire de l’interdit pour exprimer un non-dit qui se donne en entités plastiques. Les coupures engendrent des plis, des éléments non révélés telles des blessures cachées qui se livrent à l’usure de la vie.
Du visible à l’invisible, du pli au lisse se manifeste une énergie vitale fondatrice d’une esthétique subtile. "
Véronique Perriol, directrice artistique de la Galerie Arcima
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" Sans cesse. Recommencer. Sans cesse. Redéfaire. Et recommencer. Ça n’en finit jamais. Remettre l’ouvrage chaque jour, chaque seconde, sur le métier. Reprendre.
Et recommencer encore. A l’infini. Sans arrêt pousser encore un peu plus loin, détailler. Ciseler. Préciser. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Répéter. Refaire et défaire. Remettre et démettre. En maître sur la toile à tisser, sur la laine à entrelacer, le jour à compléter. S’arrêter, regarder, et puis reprendre. Tout reprendre.
Monter. Démonter. Monter de nouveau tout en haut. Descendre et reprendre le chemin. Sans cesse. Cesser de tergiverser et refaire. Produire et reproduire. Encore. Toujours plus loin. Plus fort. Mieux. Meilleur encore que ça. Et défaire. Pour refaire autrement. Plus précisément. Sans accrocs, toujours au mieux de ce qu’il faut donner. Entamer une nouvelle forme. Restructurer. Pour s’adapter. Réadapter. Ajuster. Et s’immiscer. Décider et entériner. Puis reprendre. Parfaire. Et réitérer. Toujours. Plus grand. Assumer l’erreur et délier, défiler, démonter, détruire, et reconstruire. Relever. Oser.
Et puis changer. Nouveauté. Renouvelée. Obsédé jusqu’au dégoût. Mais dépasser et poursuivre. Au microscope, visualiser parfaitement. Se distancier. Plus près, au plus près, jusqu’à toucher, loucher. Et faire le point. Revenir en arrière. Et achever. Compléter. Sans cesse. Fouiller, fouiner, dénicher, trouver. Retrouver. Le juste milieu. L’exacte précision. Parfaire. A refaire. S’affairer. Et pointer. Affiner. Pour nettoyer, récurer, nettoyer encore. Jusqu’à fignoler dans les coins. Exposer le résultat. Et attendre les commentaires. Pour énumérer, décrire et retracer.
Et recommencer. Encore recommencer. Sans arrêt. Filer et défiler. Finir et définir. Ranger et déranger. Architecture parfaite. Sans défaut. Sans reproche. Juste. Comme il faut. Exact dans les moindres détails. Tailler et détailler. Échanger. Liquider. Innover pour découvrir. Recouvrir d’un mouchoir et ne pas criser, pleurer. De l’art et la manière de. Manies. Maniaque. Et désœuvré. Se pencher pour contempler, tourner dans tous les sens et décider que c’est imparfait.
Et sans cesse recommencer. Réaliser toujours mieux. Recommencer. Et peaufiner. "
Stéphane de Augustinis, assistant social
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" Le travail de Nicolas Maalouly se revèle comme une vraie rencontre poétique.
Il entraîne le spectateur dans un récit très personnel composé de modules associés comme autant de parcelles d'imaginaires.
Le papier qu'il utilise sous toutes ses coutures vibre et frissonne; peaux effeuillées, déchirures suturées attirent le regard qu'y s'y laisse submerger. Le scénario s'invente en direct. Dans l'entrelacs des lettres et des signes soumis au hasard des rencontres informelles rien n'est explicite.
Les chemins dans lesquels Nicolas Maalouly nous entraine sont ceux de la découverte sensible, de l'intimité d'un homme à l'univers esthétique sans cesse questionné. Pour mieux saisir l'étroite relation entre ses travaux, il faut s'inscrire dans la possibilité d'un aller-retour qui nous amène chaque fois un peu plus loin.
Une histoire de déracinement, un rêve nourri d'images et de textures qui accordent au rythme et à la couleur une autre perception de la réalité.
Son oeuvre pose la question de la place que l'on fait à l'autre et surtout de la place que l'on fait à chacun. De l'unité modulable pouvant fonctionner par elle-même à l'entité de la toile, il nous ouvre de nouveaux horizons, de nouveaux possibles.
Fidèle à ses maîtres J. Villeglé et Raymond Hains, il trouve sa singularité dans l'alternance des propositions plastiques qu'il explore. Il trouve sa ligne, sa forme, sa force dans la réconciliation affirmée au grand jour.
Chaque toile est un morceau de paysage intérieur à emporter avec soi pour se recomposer."
Marie Eybert, conseillère pédagogique départementale en Arts