Julien Malardenti
Bâtiment inné N°2
Encre sur plexiglass
2014
21X30cm
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Bâtiment inné N°2 de Julien Malardenti est une encre sur plexiglass.
L'architecture est destructurée, un morceau du bâtiment se détache au-dessus du sol. La maison semble abandonnée, un arbre court sur la toiture, la cheminée menace de s'effondrer, les fenêtres sont de guingois. Tout en verticalité, cette œuvre qui ressemble à une gravure fait penser à une maison de conte de fées.
Pourtant on retrouve bien le style de Malardenti : une structure solide, construite, et puis l'urgence se fait sentir avec le chemin rapidement tracé, les détails des arbres griffonnés. C'est l'alliance du calme et de la violence que l'on retrouve dans beaucoup des oeuvres de l'artiste.
Poids | 2,5 |
Largeur | 30 |
Hauteur | 40 |
Profondeur | 3 |
Certificat d'authenticité | oui (le certificat sera fourni dans la livraison) |
"La pratique du dessin et de la peinture, que je poursuis depuis une vingtaine d’années, est le moyen, pour moi, de construire une pensée. Une pensée « sauvage », qui mêle émotions, idées, imaginaire. Je me méfie de l’art « à message », il n’est bien souvent que l’illustration d’idées courtes.
Mes préoccupations concernent les questions de figuration. Comment représenter aujourd’hui une scène de personnages, un paysage, un objet, après les modernes, les abstractions?
Mon chemin est celui de l’expérimentation. Le calcul d'une certaine tendance de l’art contemporain, celui du système, de la répétition ou de la recette, enferment, à mon sens, la création. Ainsi, je mise d’avantage sur la diversité, qui me semble plus proche de « la puissance de vie ».
Tout est prétexte à peindre et je ne peux pas me résoudre à choisir un thème plutôt qu’un autre. Ce qui m’intéresse est de pousser la peinture, quitte à ce qu’elle s’anéantisse, jusqu’à ce que le sujet s’impose à moi. Il peut parfois se créer une sorte de correspondance (ou de miracle) entre la matière, la couleur et le sujet qui émerge presque à mon insu. Je guette ce moment qui est sans aucun doute la raison pour laquelle je continue à peindre.
La création est un refuge et permet de résister à la disparition de l’individu, disparition souvent consentie par l’individu lui même. La création permet de mieux cerner et de convoquer nos désirs profonds et non ceux que la société contemporaine libérale voudrait nous dicter."